EMPRUNT TOXIQUE

2 emprunt toxique

 

Le nerf de la guerre étant l’argent, la commune ne peut améliorer le sort de chacun des administrés que si elle a des marges de manœuvre financières.

Nous souhaitons donc vous transmettre les informations financières de la commune. Le sujet étant un peu ardu, nous ferons notre communication en épisodes.

A Roquebrune Cap Martin, notre maire va prochainement signer la renégociation d’un emprunt toxique.
Quèsaco ?
C’est un emprunt appelé savamment « produit structuré », c’est-à-dire composé de plusieurs briques, chacune étant changeante selon des conditions liées à l’évolution des marchés financiers. En général, le produit structuré comporte une première période très attractive, suivie d’une deuxième partie plus coûteuse pour le souscripteur en appliquant des taux d’intérêts qui peuvent aller jusqu’à 30 ou 40 %.
3 emprunts toxiques ont été signés par notre maire en 2006 et 2007.
Jusqu’en 2011, les informations transmises par la commune ne mentionnaient que des emprunts à taux fixes. En 2012, nous avons demandé d’auditer les emprunts car nous avions un doute sur la fiabilité des informations communiquées.
Et là BINGO ! Nous avons pu voir qu’il y avait des emprunts toxiques !
Ensuite, la Chambre Régionale des Comptes a rendu son rapport sur le contrôle qu’elle a effectué sur les comptes de Roquebrune Cap Martin pour les années 2005 à 2010.
Notre maire a été bien épinglé par la chambre régionale des comptes sur le fait qu’il a signé des emprunts structurés dit « emprunt toxique » sans s’entourer de compétences alors qu’il ne les avait pas lui-même !
S’il avait géré en « bon père de famille » selon la formule consacrée et même avec un taux d’intérêt élevé de l’époque (plus de 4 %) l’emprunt de 1 663 144.70 € qui vient d’être renégocié sous la pression de l’État aurait coûté 1 million d’€uros moins cher aux Roquebrunois !
De plus, il aurait été fini de rembourser en avril 2026 au lieu juin 2036 avec ces nouveaux emprunts qui doivent être faits pour sortir de cet emprunt toxique.
Merci à l’État (donc nous tous) qui va donner à la commune une indemnité d’aide au remboursement étalée sur 14 ans.
La Caisse d’Épargne nous dit faire un geste commercial en abandonnant 116 642.53 €, ce qui représente en fait que 10 % de l’indemnité de renégociation mais sachez bien QUE LES ROQUEBRUNOIS EN ASSURERONT 90 % !
Et pour conclure, le coût total de cette aventure (intérêts + capital), aide de l’État déduite, coûte plus de 3 millions d’euros aux Roquebrunois !

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